LE BONHEUR AU NATUREL

Ce matin j’ai rencontré le Bonheur.

Sa silhouette élancée, fine, couleur émeraude, ses pétales qui n’ont rien à envier à la dentelle de Calais. Cette découpe aussi fine que même Karl n’aurait pas pu la dessiner. Ce mouvement si sinueux et en même temps si léger, comme une crème pâtissière. AU coloris proche d’une robe de mariée. Cette nature s’offre à moi, elle est là sans rien demander en retour, un cadeau de la vie du quotidien. La beauté de sa forme, inimaginable, que seule la nature sait inventer. Elle me procure le bonheur dés mon réveil, rien qu’en la regardant. Elle me fait du bien cette nature, gratuite, disponible pour tous, et magnifique si on a décidé de la voir. J’aurais pu si mon âme était sombre, ne rien voir, passer à côté, ne voir qu’une forme bizarroïde, éphémère, au milieu de la terre. Et pourtant à sa vue, j’ai accepté que cette beauté m’offre du bonheur. C’est simple, tellement facile si on le souhaite. A la portée de tous, il est en moi et peut s’éveiller, il suffit de l’accueillir, de prendre quelques minutes pour qu’il se diffuse partout dans mon corps et me fasse du bien. Ce matin, il s’appelle « glaïeul » mais il aurait pu s’appeler : Rose, tulipe, lys… Alors la prochaine fois que vous rencontrez une fleur, n’hésitez pas à la regarder. N’hésitez pas à prendre tout le bonheur qu’elle vous donnera. N’hésitez pas à plonger dans ce sentiment de plénitude et sérénité, quitte à avoir un air béat sur votre visage.

Valérie B.